Que désirez-vous que vous croyez que Dieu a refusé de vous accorder ?
Plus de 100 femmes de tous âges et de tous horizons ont répondu à cette question. Et leurs réponses m’indiquent que nous les femmes, nous sommes désespérées pour ce qui suit :
- J’attends toujours l'homme de mes rêves
- J’ai désespérément soif d'avoir une communion plus intime avec mon mari
- Je veux avoir la joie de constituer, avec un mari pieux, un « attelage uniforme/équilibré »
- Mon plus grand désir est de vivre l'unité familiale et la paix dans ma maison
- Je veux que Dieu ouvre les portes du ministère et me révèle ce à quoi il m’appelle
En parcourant cette liste, vous trouverez peut-être une ou deux choses dont vous aussi, avez désespérément besoin. Ce sont toutes de bonnes choses... Mais y en a-t-il une d'entre elles qui soit suffisante.
La route dangereuse du désespoir
La Bible nous parle d'une femme nommée Rachel qui aspirait à avoir un enfant. Quoi se plus normal ! Mais son désir d’avoir ce bébé était si fort que cela a eu pour répercussions négatives sur ce qui suit : cela
- a mis à mal sa relation avec sa sœur,
- a créé un différend avec son mari,
- l’a amené à compromettre ses mœurs, et en fin de compte
- lui a coûté la vie.
Son histoire, dans Genèse 29-30, nous met en garde contre ce qui peut nous arriver quand nous désirons quelque chose si fort que cela devient une obsession. Rachel a pris certaines mesures dangereuses sur la route du désespoir. Nous devons en prendre conscience afin d’éviter de tomber dans les mêmes pièges.
Sa situation l’indignait et elle y a réagi d'une manière impie
Êtes-vous indigné de ce que Dieu soit la source d’une quelconque frustration ? Ce ressentiment s’accroît-il lorsque quelqu’un d’autre reçoit ce que vous espériez ? Lorsque Rachel vit sa sœur, Léa, portant les enfants, mais se rendait compte qu'elle ne pouvait en avoir, il ne nous est pas dit qu’elle a porté ce sujet devant Dieu dans la prière. Au lieu de cela, elle devint jalouse de sa sœur et s'en est pris à son mari. Si Dieu est la source de quelque frustration dans votre vie, il y a une raison ... et une bonne raison à cela. C'est une question de confiance. Et souvent, c'est une question de timing. Ainsi, la prochaine étape de Rachel sur la route du désespoir concernait le timing, car elle n'était pas disposée à accepter le calendrier de Dieu.
Elle a rejeté le timing de Dieu et a pris les devants avec ses propres plans
Nous vivons à une époque où il est possible de poursuivre ce que nous voulons et de l'obtenir. Mais est-ce là ce que Dieu a de mieux pour nous ? Cela s’accorde-t-il avec son timing parfait ? Sites de rencontres Internet, traitements anti-stérilité, liposuccion, chirurgie plastique, les options ne manquent pas. Rachel voulait quelque chose qu'elle n'avait pas et elle était déterminée à l'obtenir, indépendamment des plans et de la volonté du Seigneur pour sa vie. Alors, elle a recouru à des moyens carrément désespérés , elle a donné sa servante à son mari pour obtenir un enfant par elle ! Après avoir obtenu deux enfants par ce moyen, elle n'était toujours pas satisfaite, alors elle a eu recours à une superstition culturelle qui avait cours à son époque au sujet de la conception. En l'absence de cliniques de fécondité dans les parages, Rachel a pris la meilleure décision qui suit : tenter de concevoir un enfant grâce à l'utilisation de certaines herbes amères. Mais ses tentatives de concevoir un enfant furent à nouveau vaines. S’il est vrai que Dieu peut travailler par le moyen de certaines techniques médicales, les sites de rencontres Internet ou d'autres options technologiquement avancées, il est impératif pour nous de noyer notre situation (et notre désespoir) dans la prière jusqu’à ce que nous soyons convaincus que notre action est le résultat de sa volonté, pas de nos précipitations.
La dernière erreur de Rachel est choquante.
Elle est restée désespérée même après avoir reçu ce qu'elle voulait
L'une des marques d'une femme désespérée, c'est qu'elle ne trouve jamais réellement ce qu'elle cherche. Aussitôt que Rachel a reçu son fils longtemps attendu, qu’elle a fait la toilette du bébé et l’a habillé, elle s’est mise à planifier son prochain bébé (Genèse 30:23-24). Plutôt que de savourer la bénédiction qu'elle venait de recevoir, elle n’avait qu’une idée en tête : chercher quelque chose de plus. Sa capacité à porter un enfant a tout simplement alimenté son obsession à avoir plus d’enfants.
Malheureusement, l'histoire de Rachel se termine par une fin tragique, à son grand dam. Immédiatement après avoir donné naissance à son deuxième fils, elle décéda. L’ironie du sort, c’est que Rachel qui a passé le plus clair de sa vie à désirer des enfants est morte dans l'accomplissement de ce souhait désespéré. Et cette femme qui s'attendait à ce que les enfants la comblent de joie a, dans son dernier souffle, donné à son fils nouveau-né un nom qui signifie « fils/ou enfant de ma douleur » (Genèse 35:16-18). En fin de compte le plus grand désir de son cœur a provoqué sa douleur et sa disparition.
Quelle route emprunterez-vous ?
Le désespoir est dangereux car il met l'accent sur le moi : Ce que je veux. Ce que je dois avoir. Ce dont je ne peux pas me passer.
Jésus nous encourage à nous oublier et nous concentrer sur une vie consacrée à Dieu. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive ; car celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » (Matthieu 16:25)
Jésus ne nous a pas dit : « Abandonnez vos rêves et soyez misérables. » Il a dit : « Lorsque vous abandonnerez vos projets et vos désirs et tout ce dont vous pensez avoir besoin pour être heureux et que vous serez déterminés à n’avoir que moi, c’est alors que vous trouverez vraiment une vie qui vaut la peine d'être vécue. » Je sais que c'est ce qu'il voulait dire, car Il dit dans Jean 10:10: « Le voleur (Satan qui nous trompe en nous faisant croire que nous pouvons trouver satisfaction en suivant les désirs de notre propre cœur) ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi je suis venu pour que mes brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance. »
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