Ça y est, je suis sûre que vous pensez : ‘Oh non… elle ne va pas encore taper sur une autre publicité!’ Mais non, mais non. Parce que, justement, je le vaux bien. Et d’ailleurs, vous aussi.
A leur conversion, beaucoup comprennent combien ils sont précieux aux yeux de Dieu. Et il y en a d'autres, comme moi, qui cheminent plus lentement.
J'ai pris les trois commandements de mon église très au sérieux...
1- Dieu d'abord
2- Puis les autres
3- Puis moi-même, en dernier
Dieu d'abord : aucun problème ; au contraire.
Mais considérer les autres comme plus importants que moi, aïe, aïe... : la culpabilité pointait vite le bout de son nez.
Comme l'exercice corporel est apparemment utile à peu de choses, je me demandais si je devais quitter mon travail en tant que prof de sport, et aussi arrêter de jouer au tennis. Une autre solution consistait à me promener partout avec ma Bible et à évangéliser mes amies du club... Je me voyais, en plein milieu du terrain, jetant ma raquette en l'air et criant comme Jean Baptiste : ‘Races de vipères !’. Au moins, je pensais aux autres, n’est-ce pas ?
Quand le pasteur faisait un appel du haut de l’estrade dans le but de susciter des volontaires pour enseigner à l'école du dimanche, je me sentais chaque fois coupable. Je savais bien que j’en avais les capacités, en tant que professeur, mais je ressentais aussi le besoin d'une pause à la fin de la semaine. Ah la la, c’était donc vrai : je ne pensais pas aux autres.
Et que dire au sujet de tenir un budget et de la comptabilité du foyer ; très dur pour moi : je lutte souvent avec Monsieur Mammon et, quand j’étais jeune, mes plus mauvaises notes étaient en maths! Mais là, j’ai pensé aux autres et je tiens tant bien que mal mon budget. Deux à un pour les autres!
Finalement, j'ai trouvé ma niche à moi, dans la Relation d' Aide ; et j'ai ressenti beaucoup de joie à aider ceux et celles qui étaient en difficulté dans divers domaines.
Attention tout de même : il y a des dangers qui nous guettent si l’on ne prend pas aussi le temps de s’occuper de soi-même. Rester à l'écoute, compatir, aller à des séminaires de formation, suivre des familles… tout cela demande beaucoup d'efforts, et il faut absolument trouver des moments de détente pour remplir son propre réservoir. Notre Dieu est un Dieu d'équilibre et pour s'occuper, aimer, et aider les autres, il faut être en forme. Pour moi, l’équilibre je le trouve en tapant dans une balle jaune ; c’est mieux que taper sur les autres, non ?!
Je suis ‘une créature si merveilleuse…’.
Ah, j’ai fini par comprendre : la culpabilité ne fait pas partie des projets de Dieu pour moi. Il n'a pas une check-list où Il vérifie si je me suis occupée plus des autres que de moi-même.
Christ a choisi d'aller à la croix pour moi, parce qu'Il pensait que je le valais bien.
Et d’ailleurs, il pense la même chose de vous ! C’est pas merveilleux, ça ?
Love
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