« Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier. Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus ; et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. »Marc 15 : 20-22
Les prédicateurs se sont bien souvent attardés sur la couleur de peau de Simon de Cyrène. Cet homme était un africain, un noir. On retient de lui qu’il aida le Seigneur Jésus Christ à porter sa croix. Pourtant, il y fut forcé comme nous pouvons le lire dans le passage ci-dessus.
Simon de Cyrène revenait des champs en cette période où les juifs célébraient la fête de Pâque et des pains sans levain (Marc 14 : 1 et 12). Peut-être n’était-il pas un adorateur de L’Eternel Dieu ? Toujours est-il qu’il était animé d’un désir légitime, celui de subvenir aux besoins de sa famille. La Bible en effet prend le temps de nous indiquer les noms de ces deux enfants, Alexandre et Rufus.
Simon de Cyrène pourrait caractériser l’Afrique d’aujourd’hui. Trop occupée à rechercher des solutions pour sauver ses enfants des nombreuses guerres, de la famine, des épidémies, de la pauvreté qui les tuent. L’Afrique n’a pas vraiment le temps de s’arrêter pour le Seigneur Jésus, elle doit pourvoir aux besoins d’Alexandre et de Rufus ! Et pourtant, elle est freinée dans sa quête et contrainte de souffrir les souffrances d’un condamné à mort. Toutes ses tentatives pour sortir du gouffre où elle se meurt sont veines, l’oppresseur en rajoute toujours et toujours à ses fardeaux. Le Seigneur permet que notre Afrique participe aux douleurs de sa crucifixion parce que depuis toujours, il est dans Son plan qu’elle ressuscite avec Lui. Si seulement l’Afrique pouvait comprendre cette vision du Seigneur et se détourner de ses préoccupations veines pour accompagner le Seigneur jusqu’à bout de Sa mission, elle connaitrait une résurrection glorieuse avec Lui en cette période de Pâque, elle sortirait enfin de ce cycle d’esclavage.
C’est ton temps Afrique ! C’est le temps de ta délivrance ! C’est le temps de ta sortie d’Egypte ! C’est le temps où Dieu veut juger tes oppresseurs et te délivrer de leur joug ! Si seulement tu reconnaissais ce temps où tu es visité ! (Luc 19 : 44)
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