« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle
marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, Car
elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.» Habacuc 2 v3
Dans la progression vers l’accomplissement d’une promesse du Seigneur
il est courant de traverser une période décisive qui est celle de la persévérance.
La foi en la parole de Dieu commence par l’acceptation de la vison
ou de la prophétie reçue. A cette étape, le croyant déclare avec
confiance et conviction que la promesse considérée vient du Seigneur et qu’elle
va s’accomplir certainement.
La seconde étape consiste à travailler selon le plan de Dieu pour
l’accomplissement de Sa promesse. Ici le Seigneur dans sa souveraineté peut
nous demander simplement d’attendre…
« Il est bon d’attendre en silence le secours de
l‘Eternel. » Lamentations 3 v 26
Cette seconde étape est celle de la patience. Naturellement, si le
Seigneur nous demande d’observer une attente passive, il vaut mieux lui
obéir. En effet, cela signifie que c’est lui même qui combattra pour nous.
« Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez
en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour;
car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais.
L’Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. » Exode 14 v 13
v14
C’est bien ce qui est arrivé aux israélites
quand les égyptiens les poursuivaient dans le désert :
« Il ôta les roues de leurs chars et
en rendit la marche difficile. Les Egyptiens dirent alors: Fuyons devant
Israël, car l’Eternel combat pour lui contre les Egyptiens. » Exode 14 v
25
Il apparaît donc qu’à cette étape toute action non prescrite par
l’Eternel peut nous être préjudiciable. N’est-ce pas ce qui arriva à Abraham
quand il accepta de se donner une descendance avec Agar, la servante de sa
femme ? Ou encore ce que vécu le roi Saül quand il fit lui-même le sacrifice
à l’Eternel sans attendre Samuel, le prophète?
Ainsi la période de la patience éprouve notre impulsivité, notre
tendance à la précipitation, à la prise de décisions hâtives. C’est ici que
certains d’entre nous ont quitté le navire de l’espérance ; leur foi a tari
et leur patience pendant l’attente de l’accomplissement des promesses de
Dieu pour la Côte d’Ivoire s’est estompée.
Or la patience doit être suivie et fermement prolongée par
la persévérance. En somme, pour remporter la victoire et voir la gloire de
Dieu, notre patience doit devenir persévérance. Or la persévérance c’est
la poursuite de la patience avec constance, obstination et ténacité. C’est
avoir une foi sans faille et continuer à faire ce que le Seigneur nous commande
de faire. Par l’épreuve de la persévérance le Seigneur nous affine dans notre
intimité avec Lui. Il le fait en nous éprouvant profondément. Les choses
semblent stagner. Les fausses prophéties se multiplient. Les attentes déçues
sont légions. La situation se détériore, parfois même, jusqu’à
atteindre notre quotidien. Tout semble être illusoire. C’est à ce stade
qu’il nous arrive de perdre la vision et de ressasser l’interrogation
satanique : « L’Eternel a-t-Il vraiment dit que la Côte d’’Ivoire lui
serait consacrée ? Heureux celui pour qui la vision ne se dérobe pas aux
temps des doutes et des interrogations. Heureux celui qui, même dans la
dans la pénombre, continue de voir les signes annonciateurs de
l’accomplissement de la prophétie. C’est ici la persévérance dont parle
la Bible :
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les
commandements de Dieu et la foi de Jésus. » Apocalypse 14 v 12
L’épreuve de persévérance peut même survenir dans
des conditions beaucoup plus angoissantes ; comme l’indique cet autre
passage biblique :
« Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères, par
vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d’entre vous.
Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. Mais il ne se perdra pas un cheveu
de votre tête ; par votre persévérance vous sauverez vos âmes. » Luc 21 v
16
à 19
Finalement cette épreuve consiste à montrer au Seigneur que nous
l’aimons plus que la vision, plus que la prophétie, plus que la promesse qu’Il
nous a faite. Que nous l’aimons plus que notre « Isaac ». C’est
l’épreuve d’Abraham que le Seigneur exige de ses enfants pour les grands enjeux
de son plan pour l’humanité. Voici l’enjeu actuel : « former des
hommes et des femmes entièrement soumis à Sa volonté pour le temps de Son
retour. La Côte d’Ivoire est un maillon de cet immense et glorieux projet
divin. Alors persévérons.
Par SOUMAH Yady
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