Que la grâce et la paix du Seigneur soient abondamment multipliées en chacune et en chacun de vous au nom de Jésus-Christ !
Vous vous êtes déjà certainement amusés à vous lancer dans le vent à travers une balançoire ? Ou au cours d'un manège, vous vous êtes aussi amusés à parcourir des lignes sinueuses dans ces petits trains à grande vitesse ? Dans l'un où l'autre cas, vous vous êtes sûrement retrouvés un peu étourdis, avec un brin de vertige..
Mais saviez vous que la terre, créée par Dieu et placée dans l’univers, est située à 150 millions de km du soleil ? Qu'elle y a été fixée de façon si précise que sa position, si elle avait été d’un seul mètre de trop proche du soleil ou d’un mètre de moins éloignée de lui, elle aurait empêchée toute vie sur terre ? Savez-vous qu’au moment même où vous êtes entrain de manger, de lire ce message, de prier ou de marcher, cette terre est entrain de tourner à la vitesse incroyable de 107 460 km/h autour du soleil!? Et que dans le même temps où la terre tourne autour du soleil à la vitesse de 107460 km/h, elle tourne aussi sur elle même à la vitesse de 1674,38 km/h ?
Mais comme vous le constatez, aussi invraisemblable que cela puisse être, tout cela se fait sans bruits. Sans fracas. Sans éclats. Dans le calme et la tranquillité. Vous n'avez aucun vertige au milieu de toute cette formidable rotation terrestre et vous ne sentez même pas que ces phénomènes physiques, qui sont pourtant réels et prouvés scientifiquement, se produisent. Ainsi est la nature et l’œuvre de Dieu: Il n’est jamais troublé par aucune situation parce que justement rien ne peut le troubler. Et c’est cette même nature qu’Il a manifesté dans l’histoire de la résurrection de Lazare qui sera pour nous, source d’enrichissement de notre foi.
«Où l’avez-vous mis?», c’est justement la question que Yeshua posa aux juifs, qui se lamentaient à propos de Lazare, mort et enterré trois jours plus tôt dans Jean 11:34. Mais plus qu’une simple interrogation, cette question est en elle même lourde de sens et invite à la méditation. Il semble en effet curieux que Jésus, le Dieu omniscient, qui sait toutes choses à l’avance, une fois à Béthanie, ne sache pas où son ami Lazare avait été enterré. Ce même Jésus tout sachant, qui a dit aux disciples, alors qu’Il n’y avait pas encore mis les pieds: « Allez dans le village devant vous, vous trouverez une ânesse attachée et un ânon avec elle ; détachez-les et amenez-les moi » ( Mat 21 :1-3) ;
Celui-là même qui dans Jean 4:17-18, révéla à la femme samaritaine qu’il n’avait jamais rencontré auparavant, qu’elle n’avait pas eu au cours de sa vie qu’un seul mari mais cinq ;
Ce Dieu Tout Puissant qui dans Jean 5 : 6 révéla avec exactitude où jeter le filet dans le lac immense où pêchaient les disciples qui n’avaient pas eu un seul poisson toute leur nuit de pêche;
ce Jésus qui, avant même que les événements ne se produisent, révéla avec précision à la fois qu’il serait trahi et livré et qui en serait l’auteur (Mat 26:23) ;
ce même Jésus, qui dans Matthieu 26 :34 annonça à Pierre, bien avant que cela ne vienne à se réaliser qu’il le trahirait avant que le coq ne chante trois fois; ce Jésus là donc à Béthanie, ne savait pas où avait été enterré Lazare!
Le Père, qui d’habitude lui inspire toutes ses actions et lui révèle toutes choses (Jean 8: 38) est resté silencieux quand à la localisation du tombeau de Lazare. De sorte que Jésus fût obligé de se renseigner auprès des gens de Béthanie; le Dieu Tout Puissant avait besoin que ce soit des hommes qui le renseignent : « Où l’avez-vous mis ? ».
En vérité Jésus posa cette question pour trois raisons:
La première raison est qu’Il ne connaît ni l’adresse ni la localisation géographique de la défaite et du désespoir. Car le tombeau est le lieu par excellence de la finitude; le point d’achèvement de toute espérance et de toute vie. Et Christ ne connaît pas le désespoir ni le chemin qui mène à lui. C’est pourquoi ce sont les hommes de Béthanie, qui n’avaient plus d’espoir pour Lazare parce qu’ils ne pouvaient plus rien faire d’autre pour lui que l’ensevelir, qui ont conduit Jésus à son tombeau. Et devant le tombeau de Lazare, on va assister à deux catégories de pleurs : d’un côté Marthe, Marie et les gens de Béthanie qui pleuraient Lazare, et de l’autre côté Jésus pleurant sur Marthe, Marie et les gens de Béthanie à cause de leur « foi dans le tombeau ».
De toute la Bible, Jésus n’a pleuré qu’une seule fois, non pas sur Lazare mort mais sur ceux qui avaient enterré Lazare. Même quand on vint lui annoncer que Jean-Baptiste avait été décapité, Jésus ne versa aucune larme, Il ne manifesta aucun trouble. Quand encore il fut trahi par Simon ou quand on vint l’arrêter dans Gethsémané, ou bien sur le chemin de Golgotha, Jésus ne manifesta aucune attitude de pleurs ou de peur. La seule chose qui lui fit verser ses précieuses larmes, ce qui le toucha au plus profond de lui-même, ce fut le manque de foi des gens de Béthanie. Car Jésus ne pouvait pas accepter qu’on lui dise «c’est trop tard», alors qu’il est «la résurrection et la vie» devant le tombeau de Lazare.
Son problème n’était pas le tombeau, parce qu’Il ne connaît pas sa puissance, parce que le lieu de l’aiguillon de la mort n’existe nulle part devant Lui, mais c’était le manque de foi des gens de Béthanie, à croire qu’Il pouvait vaincre le tombeau.
Dans Luc 8: 45, la femme qui avait une perte de sang depuis 12 ans (soit depuis 4380 jours!), s’est dit qu’en «touchant» seulement le bord du vêtement de Jésus, elle serait guérie. Ici Christ fut tellement touché par cette attitude de persévérance, par cet acte héroïque de foi et d’audace que c’est «une force qui est sortie de lui» pour guérir (Marc 5:30).
Mais devant le tombeau de Lazare, c’est l’incrédulité des gens de Béthanie qui fit sortir les larmes de Jésus. Ainsi il y a deux façons de toucher profondément Jésus: par la foi persévérante et audacieuse et qui fait «sortir» le miracle de Lui ou par l’incrédulité qui provoque ses larmes de douleur. Les larmes de Yeshoua ne sont pas humaines, elles ne sont pas émotionnelles. Elles expriment l’immense douleur et l’incompréhension de La Parole Vivante qui veut parler, mais que l’homme rend muette par le doute; qui veut devenir chair, qui veut agir, mais que l’homme rend immobile, inerte par l’incrédulité.
La seconde raison est que Jésus avait besoin qu’on le conduise sur le lieu même de ce qui apparaissait aux yeux des gens de Béthanie comme la fin de toutes choses c’est-à-dire le tombeau, afin d’y démontrer sa puissance: s’Il est la résurrection et la vie, quel autre endroit est le mieux indiqué si ce n’est le tombeau pour le prouver?
C’est devant le tombeau en effet qu’une fois le miracle accompli, la Bible dit: « …plusieurs des juifs qui étaient venus vers Marie et qui virent ce que fit Jésus, crurent en Lui» (Jean 11:45). C’est devant le miracle opéré dans le tombeau que les gens de Béthanie ont réalisé que celui-ci n’était pas la fin de toutes choses, qu’il n’était pas une puissance infinie et insurmontable mais une puissance finie, domestiquée par Christ.
De sorte que leur foi n’était plus dans le tombeau mais dans le vainqueur du tombeau ! Alléluia ! Le mot «APOCALYPSE», le dernier livre de la Bible qui parle de la fin des temps, est traduit en anglais par le mot «REVELATION». En d’autres termes, lorsque tout devient à nos yeux achevé, lorsque vient l’apocalypse et la fin, lorsque tombe notre dernier espoir, c’est à ce moment là, que Yeshua se sert de notre situation pour en faire une révélation de sa puissance ! Gloire à Son nom !
La troisième raison pour laquelle Jésus avait besoin que les gens de Béthanie le conduisent au lieu où avait été enterré Lazare, c’est pour que ce soit eux qui ôtent la pierre avant qu’il n’ordonne au mort de sortir du tombeau. Car une fois Jésus et les gens de Béthanie devant le tombeau, il est écrit qu’«…une pierre était placée devant» (Jean 11:38). Et Jésus leur dit: «Otez la pierre» (Jean 11:39).
L’incrédulité est souvent si tenace dans nos vies qu’elle prend la forme de la pierre, dure et difficile à briser. Elle est puissante parce qu’elle empêche même Dieu d’agir. Elle tient «enfermé» nos maladies, notre espérance, notre désir de voir Dieu agir. Or dans le processus du miracle, la part du Seigneur est de manifester sa puissance, la nôtre est de nous occuper à «ôter la pierre» du doute et de l’incrédulité. La femme qui avait la perte de sang a «ôté la pierre» du découragement, des murmures et du doute de son cœur, c’est pourquoi elle n’a pas vu les 4380 jours de son mal, elle n’a vu que Celui qui pouvait y mettre fin et cela fut fait selon sa foi.
Venons à cette fête de Souccot avec la nature de Dieu, imperturbables en toutes circonstances parce que notre foi est placée en Celui qui n’est jamais troublé par les situations de nos vies et qui peut agir sur elles.
Venons avec le Fils de Dieu qui ne connaît pas le chemin de la défaite, encore moins le désespoir. Il veut nous démontrer sa puissance dans notre faiblesse, sa capacité infinie devant les obstacles qui paraissent insurmontables dans nos vies.
Venons, en «ôtant la pierre» du doute et de l’incrédulité dans nos vies pour voir Sa main puissante agir encore en nous et par nous.
Venons avec les «Lazares enterrés», les situations difficiles de nos vies et de nos nations et donnons l’occasion au Seigneur de démontrer sa puissance.
Grâce et paix sur chacune et chacun de vous !
Hervé Coulibaly (sur le blog de Deborah)
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